Rotorua
- Norbert Sauvageon
- 25 janv. 2016
- 2 min de lecture
Après cette visite souterraine pleine de fraîcheur, nous continuons l'exploration des entrailles de la Nouvelle-Zélande, mais cette fois-ci la température va vite grimper car c'est pour son activité géothermique que la ville de Rotorua est aussi célèbre.
On a donc vite fait de repérer THE camping avec ses sources d'eau chaude naturelles gratuites pour les campeurs.
Héhé, on va en profiter matin et soir ! (C'est avec une immense tristesse que nous le quitterons deux jours plus tard.)

Nous partons visiter le Wai-O-Tapu geothermal wonderland, un super parc de cratères aux couleurs fluorescentes, de geisers et bains de boue bouillonnants.

La célèbre Champagne pool.

Son nom provient de ses importantes émanations de dioxyde de carbone qui rappellent les bulles dans un verre de champagne.
Au contact de l'atmosphère les eaux atteignent les 75° mais les eaux plus profondes (62 m) sont à 260°, on est loin de la faîcheur d'une bonne coupette, mais leurs belles couleurs nous font tourner la tête...
Et puis inutile d'y tremper une coupe, c'est bourré d'arsenic...
On suit tout un circuit dans la nature autour des cratères.



Un petit bain de boue?

La couleur de l'eau ne me dit rien qui vaille... Je pense qu'il y a de quoi y empoisonner tous les maris infidèles, car il n'y a que des femmes qui posent devant... Mouahaha ! ( rire démoniaque).

Le geyser Lady Knox qui fait son show tous les jours à 10h15 précises.
La ville est aussi célèbre pour sa culture maori avec ses villages reconstitués et très folkloriques.
C'est très touristique mais on s'est laissé gagner par la curiosité...

Tout est bien mis en scène, nous arrivons donc aux portes du village où on entend au loin les cris des guerriers maoris qui doivent nous accueillir.

Petit haka de bienvenue, une danse chantée rendue mondialement célèbre par les All-Blacks qui l'interprètent avant leur match de rugby.

Les grimaces doivent impressionner l'adversaire.
Nous sommes ensuite inviter à pénétrer dans le village où les huttes ont été fidèlement reconstruites et chaque acteur met en scène une activité ancestrale.

La confection des paniers en osier.

L'art du tatouage, on nous explique qu'aujourd'hui quasiment plus de maoris ne se tatouent le visage car ils ne trouveraient pas de travail, mais dans le temps, c'était monnaie courante.

Norbert apprend le haka, il faut dire la vérité, c'était lui le plus impressionant, notamment dans l'art de la grimace qui finit la danse !

Notre dîner sera cuit à l'étouffée selon les vieilles coutumes, mais avant, un spectacle de danses, de haka et de chants traditionnels.


コメント